Au salon Her de Fêtes de Noirmoutier. J’ai été heureuse de revoir Christine Chateau Trichet amie autrice dont j’avais beaucoup aimé le roman policier « Piège sur la vie ».
J’évite habituellement de lire des histoires qui risquent de trop m’émouvoir surtout en ce mois de septembre difficile pour moi où j’ai plutôt besoin de rire pour oublier un problème qui me déprime et décourage vraiment.
Je lui ai acheté son dernier opus «Un aller simple Nantes – Shikoku». Christine y évoque la mystérieuse disparition de son fils Mikaël en mer lors d’un voyage au Japon, ses questions auxquelles elle n’a pas de réponse puisque son corps n’a pas été retrouvé (fugue, rapt, suicide ou accident). Comment survivre à ce drame ? Comment faire le deuil de ce fils tant aimé dont elle ignore le sort.
Au-delà de ce récit poignant, enrichi et illustré par les photos et le récit du carnet de voyage de Mikaël, c’est un témoignage de résilience face à une absence si injuste et cruelle, et d’amour maternel absolu.
Christine, à travers son vécu, nous donne quelques réponses dans ce livre que j’ai eu du mal à lâcher tant il m’a touchée, interpellée et aidé à relativiser le silence de notre fils et donné une idée pour tenter, si j'arrive à maîtriser ma peur d'un nouveau rejet, de renouer la relation qu'il a rompu depuis plus de dix ans. J'ai beaucoup apprécié que Christine étaye son récit de ses très beaux poèmes dédiés à Mikaël. Merci beaucoup Christine et bravo pour ce livre qui a dû, pour toi, être douloureux à écrire.